SKEMA > Vie Associative > Interview de Quitterie Latapie, Présidente de l’association AIESEC SKEMA Nice
Bonjour Quitterie, quel est ton parcours ? Quelles sont les missions de l’association AIESEC ?
Bonjour, je m’appelle Quitterie Latapie et j’ai fait une licence d’Histoire et de sciences politiques puis j’ai été prise en Master à SKEMA.
Je suis Présidente de la section locale d’AIESEC de Nice au sein de SKEMA. AIESEC est une association internationale, son acronyme signifie Association Internationale des Étudiants en Sciences Économiques et Commerciales. En France, AIESEC a un partenariat avec de nombreuses écoles pour s’implanter et être proche des étudiants. C’est une association qui date de la Seconde Guerre mondiale et dont l’objectif initial était d’envoyer des jeunes à l’étranger pour découvrir les autres cultures et promouvoir la paix dans le monde.
Les étudiants ont le choix entre 3 programmes :
- stage professionnel à l’étranger (global talent),
- bénévolat (global volunteer)
- enseignement à l’étranger (global teacher).
Comment as-tu connu l’association ? Quelles compétences professionnelles peut apporter l’engagement dans une association telle qu’AIESEC ?
Auparavant, j’étais engagée dans d’autres associations. J’ai rencontré l’équipe et elle m’a plu dès le premier coup d’œil. Au moment où il fallait élire un nouveau Bureau, je me suis présentée et j’ai été élue. Selon moi, c’est l’association la plus professionnalisante de SKEMA pour acquérir des compétences qui peuvent servir sur le marché du travail. L’engagement dans l’association permet de développer son sens du leadership. C’est très structuré et chacun sait ce qu’il a à faire. Cette association permet aussi de développer son sens de l’initiative, de l’écoute, de l’organisation et de la rigueur avec des objectifs prédéfinis à atteindre. De plus, il y a un esprit d’équipe important dans le sens où il faut savoir compter sur les autres. C’est très concret dans le monde professionnel ensuite.
Comment se passe le recrutement dans cette association pour un étudiant de SKEMA qui voudrait vous rejoindre ?
Le recrutement se déroule à plusieurs niveaux.
Chaque semestre à SKEMA il y a des semaines dédiées aux recrutements des associations pendant lesquelles les membres font passer des entretiens aux candidats.
Ensuite, il y a un deuxième tour avec des évènements plus informels (partage de déjeuners et moments de convivialité). On recrute aussi des candidatures spontanées ou par le biais des réseaux sociaux comme LinkedIn. Nous avons un pôle « ressources humaines » chargé de faire passer les entretiens.
Il y a quatre pôles dans l’association : ressources humaines, finance, marketing et échange.
Quels évènements organisez-vous ?
Nous avons organisé une conférence pendant laquelle nous avons expliqué nos actions en termes de recherche de stage en Europe et pendant la période d’incertitude liée au COVID-19. Une étudiante est ensuite intervenue et a expliqué comment s’est passé son stage en Roumanie et malgré la crise sanitaire, elle était très satisfaite et a encouragé tout le monde à faire un stage.
Si un étudiant recherche un stage, comment cela fonctionne concrètement avec AIESEC ?
L’étudiant doit contacter l’association AIESEC la plus proche de chez lui et il sera redirigé vers le pôle « échange ». Selon ce que l’étudiant recherche et en fonction de son profil et de son CV, AIESEC le mettra en lien avec les offres disponibles. À partir du moment où le stage est trouvé, l’étudiant doit participer à hauteur de 300 € ou plus en fonction du stage. Dans ce prix est compris le logement ou les repas ou les trajets. À partir de cet instant, l’étudiant est pris en charge par AIESEC qui lui permettra de faire des visites à l’étranger et l’encadrera. S’il y a un problème même avec l’entreprise, AIESEC s’en occupe et pourra intervenir. C’est une association à but non lucratif. Seulement une partie de cette somme est réinvestie dans l’association pour permettre son fonctionnement.
Est-ce que tu aurais un conseil à donner aux étudiants qui souhaiteraient faire un stage ?
J’encourage vraiment les étudiants à partir à l’étranger, car ils n’osent pas forcément. Au-delà du contexte, il faut oser partir même si ce sont des pays qui ne nous attirent pas forcément au premier coup d’œil, on a souvent de bonnes surprises finalement.