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Les étudiants écolo font du NOISE pour le climat !

Faire partie du NOISE ESSEC, c’est croire profondément que “C’était mieux après”! Nous sommes persuadés qu’agir pour l’environnement dès maintenant, c’est laisser aux générations futures une planète viable et vivable. Il n’est pas trop tard !

La clameur de dix antennes étudiantes à travers la France

Le Nouvel Observatoire de l’Innovation Sociale et Environnementale (NOISE) est une association présente dans 10 Grandes Écoles françaises. Les antennes de l’association travaillent chacune sur leur campus respectif mais également en collaboration pour avoir un impact plus important à l’échelle française. Il est impératif que les futurs cadres des entreprises agissent en cohérence avec les enjeux climatiques que nous traversons.

Pourquoi, avec le NOISE, j’ai arrêté de me boucher les oreilles ?

En intégrant l’ESSEC, j’étais déjà informée de la crise environnementale que nous traversons. Mais, entre être conscient du changement climatique et comprendre l’ampleur du challenge qui nous attend, il y a un monde. Les 80 étudiants du NOISE ESSEC consacrent une partie de leur temps à informer et expliquer les temps que nous vivons pour inciter chacun à faire sa part.

Au fil des articles que j’ai lus, des conférences auxquelles j’ai assisté, des témoignages que j’ai entendus, j’ai arrêté de me boucher les oreilles et accepté de regarder en face le défi qui est devenu le nôtre, à tous.

Comment j’ai commencé à faire du NOISE autour de moi ?

Pour intégrer le NOISE ESSEC, je me suis rendue aux entretiens de recrutement de l’association un mardi soir de septembre, dans une salle de classe devenue, le temps d’une soirée, un vaste capharnaüm hippie ou bobo selon les goûts. La tradition exige des candidats qu’ils amènent un plat - végétarien de préférence - pour corrompre le jury formé par les étudiants de deuxième année.

Les candidats passent devant trois à quatre groupes de jury. L’idée est de faire en sorte qu’ils soient le plus à l’aise possible en leur évitant de se présenter d’emblée devant la vingtaine de membres de l’association.

Le jury invite le candidat à se présenter, à expliquer son intérêt pour les enjeux climatiques et à attester de son investissement en la matière. Par exemple, il serait malvenu de venir habillé d’un manteau de fourrure et de défiler en chaussures Shein, un sac de cuir à la main.

L’idée est également de dévoiler sa personnalité, car si le courant passe bien entre le jury et le candidat, ce dernier a plus de chance de voir sa candidature retenue.

Jouer ensemble une mélodie harmonieuse pour être entendu plus fort et plus loin

Le NOISE ESSEC s’organise en sept pôles :

- Le pôle Campus s’efforce de passer à l’action et d’inciter tout le campus de Cergy, des étudiants jusqu’à l’administration, à en faire autant.

- Le pôle EKKO se charge d’accompagner des entrepreneurs sociaux innovants pendant six mois.

- Le pôle Make Some Noise organise des conférences tout au long de l’année.

- Le pôle Journalisme écrit des articles pour sensibiliser aux enjeux environnementaux.

- Le pôle VRAC organise chaque année des ventes de nourriture en vrac sur le campus de Cergy pour aider les étudiants à consommer en respectant l’environnement.

- Le pôle communication est responsable, comme son nom l’indique, de la communication autour des événements, des articles, des conférences de l’association.

- Le pôle vie associative fait vivre l’association et renforce les liens entre les membres en créant des événements.

Pas de pierre : pas de construction. Pas de construction : pas de budget. Pas de budget: … pas de NOISE.

Le chiffre d’affaires de l’association s’élève à 6 000 euros annuel, entre les ventes organisées, les partenariats développés et les participations à des événements.

Selon les années, lors du challenge The Rise, où les étudiants des écoles des 10 antennes prêtent de l’argent à des entrepreneurs sociaux et environnementaux dans le monde entier, le NOISE ESSEC est parvenu à collecter entre 13 300 euros et 36 000 euros.

À l’heure où la crise environnementale commence non seulement à affecter la qualité de vie dans les pays en développement mais encore dans les pays occidentaux où nous, étudiants d’école de commerce, vivons, il est temps de prendre part à l’aventure et de faire du bruit pour changer les choses !