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ESSEC > Programme Grande École (PGE) > Le PCE, le Projet de Conseil en Entreprise
Après quatre mois de séminaires entrecoupés d'expériences professionnelles diverses, l'ESSEC invite les étudiants à choisir entre monter un projet entrepreneurial et conseiller une structure déjà existante. C'est le PCE : le Projet de Conseil en Entreprise.
Le concept
Chaque année, de décembre à juin, les nouveaux étudiants consacrent une journée par semaine à l’expérience Projet Conseil. Il s'agit de la prise en charge d'une mission pour le compte d'une structure cliente. Les thèmes abordés peuvent être liés au business development : mise en place d’une offre ou d’un service, renouvellement du positionnement de marché, modulation des prix, sujets de communication, etc.
Un programme gagnant-gagnant pour les étudiants et les partenaires
Pour les partenaires clients de l'ESSEC, faire appel aux étudiants de l'école est bénéfique à de nombreux égards. C'est un moyen de se faire connaître auprès d'eux comme marque employeur. Dans l’autre sens, ils peuvent également identifier de futurs éventuels collaborateurs, pour des stages ou des emplois.
Ils jouissent, en plus de cela, du regard frais des étudiants et de leur diagnostic sur la structure. Pour les étudiants, il s’agit d’une opportunité unique de se confronter à des problématiques business variées.
Une expérience sur mesure
Dans un premier lieu, l'élève peut se lancer dans une aventure entrepreneuriale, où son groupe sera encadré par des professeurs experts dans le domaine. Par exemple, un élève de ma promotion a lancé un projet de mise en place de bus au Sénégal, pour augmenter l'offre et la fiabilité des transports en commun locaux.
Si l'intérêt de l'élève se porte davantage sur des missions de conseil pour des organisations, à but lucratif ou non, il peut également en saisir l'opportunité. Un professeur dédié au groupe l'accompagne à chaque étape, de la rencontre du groupe client à la définition de ses besoins, en passant par les comptes-rendus et rapports réguliers, jusqu'à l'élaboration d'un programme-solution pour résoudre les difficultés rencontrées par le client.
Une étudiante de la promotion a travaillé pour une entreprise d'informatique, donc à but lucratif, par exemple. Tandis que, me concernant, j'ai conseillé un site culturel, qui n'a pas vocation à faire de profit.
Comment j'ai fait du conseil pour le château de Fontainebleau
J'ai eu la chance de suivre les cours de l'école du Louvre. Par conséquent, on m'a proposé une mission de conseil pour le château de Fontainebleau qui s'est déroulée sur 6 mois. En coordination avec l'équipe de communication et de développement du Château, nous avons listé les difficultés rencontrées par la structure. Afin d'intéresser davantage les publics payants, il nous a fallu comprendre pourquoi les habitants de région parisienne ne se rendaient pas régulièrement au château. Nous avons ensuite pensé à des moyens pour les attirer sur le site.
À côté de cela, nous avons réfléchi à de nouvelles sources de revenus, notamment en louant le site pour des réceptions et des événements. Cela permettait de gagner en indépendance par rapport aux mécènes. Enfin, nous avons imaginé comment étendre la gamme des produits vendus dans la boutique souvenir pour augmenter son chiffre d'affaires.
Les résultats de cette expérience
À l'échelle de L'ESSEC, la majorité des étudiants affirme avoir gagné en professionnalisme et en diplomatie, particulièrement dans les relations aux partenaires du projet. De la prise en main d’outils et logiciels de travail à la découverte de méthodes comme la création et l’administration de questionnaires, les façons de proposer des partenariats, la manipulation de budgets, j’ai personnellement beaucoup gagné en compétences.
Cette nouvelle expérience a également été d'une grande utilité pour décrocher les premiers stages, car elle est gage du savoir-faire des étudiants.
Faire du conseil pour une organisation déjà existante, dans le besoin de résoudre ses problèmes, c'est également prendre conscience de l'importance de la responsabilité confiée et de la nécessité d'être à la hauteur.
Camille Seux - ESSEC