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EDHEC > Programme Grande École (PGE) > L'organisation du double-diplôme Business Law & Management (BLM)

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Le double-diplôme BLM, c’est quoi ?

 

En bref, dans son programme Grande École (à partir de BAC+2), l’EDHEC propose plusieurs voies possibles. On retrouve entre autres la filière dite BLM (pour Business, Law & Management) qui propose un double-diplôme en droit des affaires en partenariat avec l’Université Catholique de Lille. Donc, dans cette filière, l’étudiant suit à la fois les cours standards de l’EDHEC et des cours de droit axés « affaires » (droit commercial, droit des sociétés, etc.). Le programme se déroule sur 4 années ; années qui comprennent celle dite « pré-master » (équivalente à la L3), les années de Master ainsi qu’une année de césure pour réaliser des stages ou des échanges universitaires. Le Master en tant que tel ne s’appelle pas Master BLM, mais LL.M. Law & Tax Management.

 

 

Quelles sont les difficultés que j’ai pu rencontrer et comment j’ai fait pour m’en sortir ?

 

Personnellement, j’ai eu deux grosses périodes difficiles dans la filière.

 

La première a été au début. Ayant fait une classe préparatoire ECE (voie économique), je n’avais jamais fait de droit ; et dans ce cas-là, les élèves doivent suivre une période de transition (une sorte de remise à niveau). Donc, les étudiants issus des prépas ECE et ECS passent 5 semaines afin de découvrir le droit et de rattraper, dans la mesure du possible, le niveau des autres élèves de la filière ayant déjà fait du droit pendant 2 années. Respectivement, les étudiants ayant déjà fait du droit passent 5 semaines du côté de l’EDHEC pour rattraper certains fondamentaux en langues, économie, mathématiques, etc. Il s’agit donc de 5 semaines intenses pour les étudiants de prépa ECE et ECS puisqu’elle comprend 135 heures de cours ; chaque cours étant à travailler en amont (des pré-read). De plus, cette période de transition se conjugue avec le recrutement associatif ! J’ai d’abord eu beaucoup de mal et j'ai vite été dépassé. Pour m’en sortir, j’ai préféré établir un planning hebdomadaire que je mettais au-dessus de mon bureau. De cette manière, j’avais une vue globale sur les pre-read à lire, les cours auxquels aller et les recrutements associatifs.

Et finalement, j’ai procédé ainsi pour le reste de l’année. Je précise que c’est important pour s’y retrouver d’avoir cette vue globale : elle permet d’anticiper chaque cours et d’assimiler le pre-read afin que cela soit encore frais au moment du cours. Et cela a le mérite d’avoir une double fonction en ce que le planning réunit devoirs et cours sur un seul document, facile d’accès et clair.

 

La seconde période difficile a été au moment des premiers examens. Sans grande surprise, il y avait peu de temps pour réviser. Ma stratégie a été de ne pas chercher à connaître par cœur l’intégralité des pre-read car le temps me manquait, mais plutôt de revoir particulièrement les thématiques sur lesquelles les professeurs avaient mis l’accent. J’ai aussi concentré mes efforts sur la méthodologie et l’épreuve de droit des obligations puisqu’il s’agit d’une matière décisive pour le reste du parcours. Finalement, les examens à l’issue de la période n’étaient pas d’une grande difficulté et j’ai pu valider le module de transition avec une moyenne plutôt bonne de 12,27/20.

 

Après ce module de transition, j’ai adopté un rythme de travail stable et le reste du semestre était moins intense puisqu’il se divise alors avec les cours « côté EDHEC ».

 

 

Comment se déroule une semaine type au sein de BLM ?

 

Après la période de transition, la semaine adopte le format suivant :

 

- Les lundis et mardis sont réservés au droit : les cours se déroulent alors à l’Université Catholique de Lille. Chaque cours dure la plupart du temps 3 heures (cela varie entre 2 et 4 heures parfois). Une journée type serait alors 9h-12h (1ère matière de la journée) puis 14h-17h (2ème matière) par exemple.

 

- Le reste de la semaine (mercredi, jeudi et vendredi) est réservé aux cours côtés EDHEC. Cette fois-ci, les horaires et cours varient davantage. Certaines semaines peuvent être chargées et d’autres moins : il faut donc composer avec, d’où l’astuce d’utiliser le planning comme moyen pour s’organiser selon les spécificités de chaque semaine.

 

Le plus : Les jeudi après-midi sont réservés aux évènements associatifs. En gros, cela veut dire que tu n’as jamais cours le jeudi après-midi et que, potentiellement, tu peux avoir des après-midi de libres selon l’association que tu auras choisie.

 

Le bémol : Lors du second semestre de pré-master (la première année du parcours), tu auras très probablement cours le samedi matin de 9 heure à 13 heures (mais je te rassure, on s’y habitue).

 

Tu l’auras donc peut-être compris, il faut joindre deux emplois du temps en un et s’adapter semaine après semaine.

 

 

Et les examens alors ?

 

De la même manière que tu auras deux emplois du temps pour chaque semaine de cours, tu auras deux fois plus d’examens : des examens côté EDHEC, et des examens côté Faculté. Néanmoins, il est fait en sorte d’espacer ces deux périodes afin de laisser le temps aux étudiants de se concentrer sur les examens de chaque institution. Encore une fois, cela reste faisable avec du travail et de l’organisation !

 

Malo Morinay, EDHEC

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